jacques urbanska

réalisé avec des appareils photos numériques type familiale

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Il y a une fille dans un fauteuil/ Et aussi quelqu'un qui la filme/ Et aussi quelqu'un d'autre qui filme/ Et aussi une peluche/ Et aussi une insignifiante petite balle rouge/ Et aussi un avant et un après qu'on peut bien imaginer/ Parce que l'amour c'est jamais facile pendant/ Parce que le sexe c’est des mots qu'on met parfois dessus/ Parce que c'est comme ça/ On fait ce qu'on peut aussi... Something like that in english.

C’est l’histoire d’un « hors contexte ». De bouts de rien ou presque. De mots qu’on est obligé de sous-titrer,  comme si on allait mieux comprendre avec. D’une Alice cynique qui en est revenue ou qui est resté dedans. D’une jeune actrice qui veut séduire son « réa » lors de son bout d’essais trop court. Qui fait semblant de s’y connaître. Qui fait semblant d’avoir déjà vu et de savoir des choses de la vie. Qui fait semblant de toutes façons. Ou alors c’est l’histoire, comme je l’ai déjà dit, d’une petite balle rouge, d’une peluche et d’une fille comme tu peux en trouver partout dans les films pornos ou les magasins de jouets pour enfants pas trop pauvres et pas trop riches non plus. Mais ça, c’est un point de vue très personnel…

Et d’abord c’est pas une histoire, c’est du plus ou moins 4/3 qui fini en faux 16/9ème et on va pas en écrire des pages non plus : c’est juste trois minutes quelque part et on oublie juste après. ou pas.